Sur la ligne jaune - Chapitre 24

Publié par Lili Vamp' , mardi 12 octobre 2010 00:32


CHAPITRE XXIV
- Of blood, dirt, and dust -


Bella's POV

Voir mourir sa mère, assassinée sauvagement sous vos yeux lorsque vous n'êtes encore qu'une petite fille n'a rien de commun. J'aurais du comprendre à ce moment là que mon destin serait différent... et dramatique. Aujourd'hui j'en prends pleinement conscience.
J'ai pourtant touché le bonheur du bout des doigts. Charlie, les Cullen, Rose, Jasper, Jacob, Alec, Marcus. J'ai même accepté de vivre avec Edward.
Je crois que ma vie aurait pu être heureuse, oui, et c'est une belle pensée qui me réchauffe le cœur alors que je suis en train de mourir.
Au début pourtant, j'ai lutté. J'ai lutté de toutes mes forces. Pour vivre. Pour eux, pour Edward, pour moi. J'ai eu si peur. Le noir, le poids toujours plus lourd sur moi, l'asphyxie, la suffocation, le silence.
Mais plus je me suis débattue, plus ça s'infiltrait en moi, par tous les pores. Je n'ai fait que rendre l'agonie plus longue, la mort plus douloureuse.
Il est temps pour moi d'accepter l'inexorable et de remercier la vie pour le bonheur qu'elle m'a laissé apercevoir. Je ne crois pas en l'au-delà, mais si toutefois il existait, j'aimerais bien y retrouver maman. Elle seule saurait me consoler de la perte de ceux que j'ai laissés ici et que j'aime tant.
Depuis combien de temps suis-je en apnée ?
Je ne sais plus. Et je ne peux même pas ouvrir les yeux.
J'ai besoin de respirer, je n'ai plus le choix.

J'inspire.

La terre pénètre mes narines. L'air salvateur ne vient pas. Il ne viendra pas. Je ne peux même pas pleurer tant le poids de la terre écrase ma poitrine.
Je sens que je meurs.
Ici. Au milieu de nulle part.

Enterrée vivante.



ooOOoo


Quelques heures plus tôt

Je te tiens espèce de fils de pute. Tu vas payer, je te le jure. Maman est morte, tu mourras aussi. Ce sera long et douloureux. Mais jamais assez pour apaiser ma haine. Tu ne peux plus t'enfuir.

'Bella, tu as les clés en main à présent. Il ne peut plus t'échapper alors je t'en prie, sois prudente', me dit Jacob alors que je sors de son bureau, bien trop excitée par la traque qui commence.
Il faut que je passe voir Marcus. Le prévenir afin qu'il se protège, lui et Alec, des retombées qui ne manqueront pas d'arriver une fois que j'aurai fait main basse sur les comptes des différentes sociétés des Volturov.
Je sors du métro et après cinq bonnes minutes de marche, j'arrive enfin devant le restaurant russe. Il est fermé mais Sven me laisse entrer alors qu'il m'aperçoit par la vitrine.
'Bella, ma chérie ! Tu es bien matinale aujourd'hui', me lance un Marcus visiblement heureux de me voir après cette nuit de stress intense.
'Bonjour Marcus'.
'Mais tu es venue sans personne pour assurer ta protection?'
'Marcus... Je suis flic. Je suis donc tout à fait capable de me protéger toute seule, ok ? Sers moi un café plutôt, j'ai une excellente nouvelle.'
'Tiens donc, et laquelle?'
'J'ai enfin le portrait-robot de l'assassin de maman. Je vais pouvoir le faire passer dans tous les services et le confronter dans nos bases. Je vais enfin l'avoir!'
'Je suis heureux d'entendre ça ma chérie. Tu sais à quel point Renée me manque à moi aussi'.
'Je vais le traquer, Marcus. Il ne m'échappera pas. Je te le jure'.
'J'espère juste que tu seras prudente, Bella. Je vais te faire un café', me dit-il alors qu'il se lève.
Je profite de son absence pour regarder les photos de famille qui sont exposées sur le mur du fond. Les Volturov, à des périodes diverses. Alec avec une sucette à la bouche. Jane en jeune diplômée, Aro, Marcus et...
Aro, Marcus et...
Aro, Marcus et...
Et une femme qui ressemble beaucoup à ma mère, et à côté encore, il est là, le sourire faux et le regard vide et glacial que je reconnaîtrais entre mille.

L'assassin de maman.

Je suis sous le choc. J'ai une douleur dans la poitrine. Envie de hurler.
J'interpelle Sven.
'Qui est cette femme, Sven?'
'Tanya Volturov, la femme d'Aro. C'était quelques mois avant qu'elle ne meure.'
'Et l'homme à côté?'
'Caïus. Le frère d'Aro et Marcus'.
La vérité est cruelle. Le tueur de ma mère n'est autre que l'oncle d'Alec et frère de Marcus. Il fait partie du clan Volturov. Il se cache dans l'ombre de mon enquête depuis le début. Comme un coup du sort. Implacable.
Sans même attendre le retour de Marcus, je pars en courant, laissant Sven complètement surpris par mon départ précipité.
Arrivée au coin de la rue, je monte dans le premier taxi.
Direction Volturov & associés.

ooOOoo


'Lieutenant Swan ! Attendez ! Vous ne pouvez pas entrer comme ça ! Mr Volturov n'est pas disponible!', me crie la réceptionniste essoufflée alors que je me dirige d'un pas rapide et décidé vers l'ascenseur qui mène au bureau d'Aro Volturov.
J'entre dans la cabine.
'Vous n'avez pas le droit Lieutenant Swan ! Je vais prévenir la sécurité!'
'Et appelle aussi la police tant que tu y es, grognasse!', lui lancé-je comme les portes de l'ascenseur se ferment sur sa mine affolée.
Rien ne m'arrêtera. Et encore moins un service de sécurité composé de tueurs à gages sur le retour.

J'arrive devant le bureau d'Aro et ne prends pas la peine de frapper.
Au moment où j'entre, il arrête net sa conversation avec son fils Demetri.
'Lieutenant Swan... Que me vaut l'honneur de votre visite... pour le moins... impromptue?'
Demetri se tourne à son tour. Tous deux ont le même sourire carnassier sur les lèvres.
J'approche un peu plus et pose le portrait-robot sur le bureau en bois précieux.
'Ca. C'est ça qui m'amène. Ce visage vous évoque quelque chose?'
Aro blanchit à vue d'œil mais ne semble pas comprendre où je veux en venir. Demetri non plus.
'Il s'agit de mon jeune frère, Caïus. Que se passe t'il?', me demande t'il réellement inquiet.
'Est-ce qu'il est ici en ce moment?'
'Mon oncle gère des night-clubs. Il ne se présente jamais au bureau avant le début de l'après-midi', intervient Demetri.
'Alors vous allez prendre le téléphone et lui demander de bien vouloir se pointer plus tôt', lui ordonné-je.
'Pourquoi ferions-nous ça ? Quels sont les faits qui lui sont reprochés ? Et je vois que vous êtes seule, ça ne ressemble pourtant pas à une visite de courtoisie...', crache un Aro plus qu'exaspéré par ma présence.
'Le téléphone. Tout de suite. Dîtes-lui que je sais tout.'
Aro s'exécute.
'Caïus ? Je ne sais pas ce que tu as encore fait mais une fliquette très énervante voudrait te parler[...]Oui, c'est elle. Le lieutenant Swan[...]Elle dit qu'elle sait tout[...]Très bien, nous t'y attendrons. Mais fais vite. Elle commence sincèrement à polluer mon espace vital.'
Il raccroche.
'Voilà qui est fait. Vous m'excuserez si je ne vous propose pas un thé...'
Il regarde alors Demetri.
'Fais venir la voiture. Qu'elle soit prête à partir d'ici cinq minutes.'
'Côté Ouest?', demande alors Demetri, impassible.
'Oui', lui répond Aro d'un air entendu.
Je n'ai pas le temps de réfléchir au sens caché du « côté ouest » que Demetri m'assène un coup violent derrière la tête.
Je sombre immédiatement.

ooOOoo


Les voix me semblent lointaines. J'ai un mal de crâne terrible et j'arrive à peine à entrouvrir les paupières. Aro et Caïus ont une discussion agitée.
'Est-ce que tu vas m'expliquer ce que cette fouineuse fait avec ton visage sur un portrait-robot ? Je croyais t'avoir dit de ne pas laisser de témoins à tes soirées répugnantes!'
'Il ne s'agit pas de ça...'
'Alors de quoi s'agit-il ?! Je m'impatiente, Caïus!'
'Une vieille histoire. Mais elle ne peut rien contre moi. C'est sa parole contre la mienne. Des souvenirs de gamine contre un homme puissant'.
'Sans moi, tu n'as aucune puissance Caïus. Et je te rappelle que cette garce et ses collègues enquêtent sur nos affaires depuis plusieurs semaines. Je ne paierai pas pour tes enfantillages et tes orgies !'
'Je me charge d'elle, Aro.'
'Ah oui ? Et comment comptes-tu t'y prendre ? C'est un flic ! On ne se débarrasse pas d'un flic sans engendrer de sérieuses conséquences.'
'Je te dis que je m'en occupe. Elle ne nous causera plus de problèmes'.
'Si ça se passe comme la cargaison de chair fraîche que tu as laissée pourrir sur les docks, permets-moi de douter de tes compétences mon frère.'
'Ramène-moi l'autre flic. Je ferai d'une pierre deux coups. Ils vont rejoindre notre cher Mike'.
'Très bien... Fais juste en sorte qu'un chien ne vienne pas déterrer les « nonosses »'.

Pas bon. Pas bon du tout.
Mike est mort. Un autre flic semble impliqué. Ce flic et moi allons connaître le même sort que ce pourri de Mike. Aro ne semble pas savoir que son frère a tué ma mère.
'Ma mère, ces gens dans le container sur les docks, Quil Sullivan, James... C'est vous ! Vous les avez tous tués vous et votre maudite famille !!!!', me mets-je à hurler.
Il s'approche lentement de moi, tel un rapace. Je suis pieds et poings liés. Il m'est impossible de bouger.
Ni d'éviter le coup de genou que je prends sur la pommette.
Le noir, encore.

ooOOoo

'Bella...silence... Bella...silence... Bella, c'est moi, Tyler. Réveille-toi'.
Tyler ? Merde... La réalité me revient en pleine tronche. Je suis dans un vieux hangar désaffecté, aux mains des Volturov et surtout du tueur de ma mère, et je vais mourir. Alors que fait Tyler dans mon équation infernale ?
J'ouvre difficilement les yeux, ou plutôt un œil, vu qu'une de mes pommettes est si boursoufflée que l'autre œil ne peut s'ouvrir.
'Oh mon dieu, Bella. Tu es blessée!'
'Je vais tenir le coup Tyler. Et tu n'as pas l'air mieux non plus'.
Tout comme moi il a les pieds et poings solidement noués. Son visage est déformé par les traces de coups. Et vue la position bizarre de son bras, je dirais qu'il est cassé.
'Je te croyais au Mexique...'
'Ils m'ont attrapé à la frontière.'
'Et ta famille?'
'A l'abri. Loin d'ici. Heureusement.'
'Je suis désolée Tyler.'
'Ils ont tué Mike. Ils l'ont enterré vivant. Je l'ai entendu pleurer comme un gamin. Ils vont nous faire la même chose'.
'Je sais. Je n'ai même pas prévenu Edward que je me rendais chez les Volturov'.
'Mais ils vont te chercher, Bella. Edward ne t'abandonnera jamais.'
'Ce sera sûrement trop tard'.
'Mais qu'est-ce que tu faisais chez les Volturov toute seule ? Je t'avais dit de te méfier.'
'Caïus...'
'C'est un grand malade ce type'.
'C'est l'assassin de ma mère'.
'Putain...'
'Tu peux le dire, ouais. Mauvais karma.'
A ce moment, nous entendons des bruits de pas et le grincement d'une porte en ferraille.
Aro, Demetri et Caïus viennent d'entrer. Je sais alors que c'est bientôt fini.

'Les retrouvailles entre vieux collègues... comme c'est émouvant', nous lance Demetri, ironique.
'La ferme fils à papa ! Quand je te vois je pense à Alice et tu me files l'envie de gerber!', lui réponds-je toute aussi acide.
A l'évocation d'Alice, une lueur douloureuse trahit le regard de Demetri.
'Je t'interdis de parler d'elle ! Tu ne sais rien ! Cette salope a tué notre bébé!'
'Tu la forces à se faire avorter par un boucher et c'est elle la salope ?!!!'
'Je n'aurais jamais pu lui faire ça ! Je l'aimais ! J'ai mal réagi, j'ai eu peur, mais quand j'ai voulu lui dire de garder le bébé, elle s'était déjà faite avorter et avait quitté l'université. Même Jane n'avait plus de nouvelles!'
'Demetri, reprends-toi. C'est de l'histoire ancienne, mon fils. Elle essaie de te manipuler', le calme Aro en lui posant la main sur l'épaule.
'Papa, dis-lui. Jamais je n'aurais pu faire une chose pareille. Je l'aimais!'
'Je sais mon fils...'
'Cessez ces jérémiades ! Cette fille n'était qu'une petite traînée ! Une fille de flic, en plus ! Je t'avais dit de faire attention à tes fréquentations, Demetri ! Mais non, il a fallu que tu joues à l'amoureux éperdu ! Toi et Aro n'êtes que des fillettes ! Il a bien fallu que quelqu'un prenne les choses en main!', s'exclame alors Caïus, hors de lui.
Aro le regarde, interloqué.
'Quoi ?...', demande Demetri avec difficulté.
'Je suis allé la chercher à l'Université ce jour-là. Je lui ai dit que je venais de ta part. Elle a pleuré tout le trajet. Pathétique. Igor a fait le boulot et je l'ai fait ramener.'
'Mais Igor n'était pas médecin!', se met à crier Aro.
Demetri s'effondre en pleurs. Genoux à terre, les mains devant le visage.
Tyler et moi nous regardons. Je suis sans voix devant l'horreur de l'aveu de Caïus. Comment a t'il pu faire ça à une jeune femme aussi innocente qu'Alice ?
De la même façon qu'il a pu tuer ma mère.
Sans raison.
Ce type est fou.
'Tu n'es qu'un infâme salaud ! Le raté de la famille ! Un pervers maniaque et incontrôlable ! Comment as-tu pu faire ça à ta propre famille?', lui demande Aro.
'Ne me parle pas comme ça ! Tout ça c'est de ta faute ! Il te fallait Tanya parce que tu ne supportais pas qu'elle puisse m'aimer, moi ! Et ne me joue pas la mélodie du bonheur ! Pourquoi n'as-tu pas dit la vérité à Demetri, hein ? Pourquoi ne lui as-tu pas dit qu'il était mon fils !?'
A ces mots, Demetri se relève, complètement azimuté.
Il questionne Aro du regard, suppliant.
'Dis-moi que c'est faux... Dis-moi que je ne suis pas le fils de ce détraqué...'
'Je suis désolé Demetri...', lui répond-il.
Demetri se dirige alors vers nous et commence à dénouer nos liens.
'Demetri ! Qu'est-ce que tu fais ?!', lui crie Aro.
'Ca suffit ! Je ne veux plus de ça ! J'arrête tout!'
'Hors de question', intervient Caïus, glacial.
Il lève son arme vers Demetri et l'impensable se produit. Il tire.
Demetri s'effondre sur Tyler, sans vie.
Aro se jette contre lui, le prenant dans ses bras en pleurant. Mais Caïus ne se laisse pas émouvoir par la scène. Il fait évacuer son frère par un de ses hommes de main et les suit, nous laissant seuls, Tyler et moi, avec le corps encore chaud de Demetri.


ooOOoo


La nuit est tombée lorsque Caïus fait de nouveau irruption dans la pièce, accompagné de Félix.
Aucune trace d'Aro alentour.
Félix s'empare de Tyler alors que Caïus me soulève sans ménagement.
Ils nous mènent jusqu'à l'extérieur. Dans la nuit, je ne distingue rien mais la terre meuble sous mes pieds me laisse à penser que le hangar est placé en plein milieu d'un terrain vague.
L'endroit idéal pour cacher des corps.
Lorsque nous nous arrêtons, je m'aperçois que deux trous sont déjà creusés. Deux trous qui nous attendent.
Tyler commence à se débattre et Félix l'assomme d'un coup de pelle, le faisant directement tomber dans la fosse, inconscient.
Aussi ridicule que cela puisse paraître, à ce moment-là, je l'envie. Il ne verra pas la mort venir.
'Tu n'auras pas cette chance, ma petite', me murmure Caïus à l'oreille comme s'il avait lu dans mes pensées.
Je sais.
Il me pousse dans le trou où je m'affale. Félix commence alors à envoyer des pelletées de terre.
Je tente de me relever, prise de panique, mais Caïus me maintient clouée au sol avec sa pelle appuyée sur mon estomac.
Je me débats alors que le poids de la terre commence à se faire de plus en plus oppressant.
Je lutte. Encore.
Edward, je t'aime...

ooOOoo

Voir mourir sa mère, assassinée sauvagement sous vos yeux lorsque vous n'êtes encore qu'une petite fille n'a rien de commun. J'aurais du comprendre à ce moment là que mon destin serait différent... et dramatique. Aujourd'hui j'en prends pleinement conscience.
J'ai pourtant touché le bonheur du bout des doigts. Charlie, les Cullen, Rose, Jasper, Jacob, Alec, Marcus. J'ai même accepté de vivre avec Edward.
Je crois que ma vie aurait pu être heureuse, oui, et c'est une belle pensée qui me réchauffe le cœur alors que je suis en train de mourir.
Au début pourtant, j'ai lutté. J'ai lutté de toutes mes forces. Pour vivre. Pour eux, pour Edward, pour moi. J'ai eu si peur. Le noir, le poids toujours plus lourd sur moi, l'asphyxie, la suffocation, le silence.
Mais plus je me suis débattue, plus ça s'infiltrait en moi, par tous les pores. Je n'ai fait que rendre l'agonie plus longue, la mort plus douloureuse.
Il est temps pour moi d'accepter l'inexorable et de remercier la vie pour le bonheur qu'elle m'a laissé apercevoir. Je ne crois pas en l'au-delà, mais si toutefois il existait, j'aimerais bien y retrouver maman. Elle seule saurait me consoler de la perte de ceux que j'ai laissés ici et que j'aime tant.
Depuis combien de temps suis-je en apnée ?
Je ne sais plus. Et je ne peux même pas ouvrir les yeux.
J'ai besoin de respirer, je n'ai plus le choix.

J'inspire.

La terre pénètre mes narines. L'air salvateur ne vient pas. Il ne viendra pas. Je ne peux même pas pleurer tant le poids de la terre écrase ma poitrine.
Je sens que je meurs.
Ici. Au milieu de nulle part.

Enterrée vivante.


2 Response to "Sur la ligne jaune - Chapitre 24"

Anghjulina Says:

Difficile d'exprimer tout le bien que je pense de ce chapitre et de ton histoire en général. La montée en puissance de l'intrigue en même temps que la plongée dans l'horreur et le tragique me laisse sans voix. Tes mots sont là, et bien là. Tellement bien là. J'ai toujours été bluffée par l'équilibre de ta prose. Comme un tout bien calibré qui parvient à exprimer les sentiments de tes personnages sans en faire trop ni pas assez. Merci Lili.
Bisous piqués ;)
La plume du cactus, ou le cactus à plume.

Anna Shaw Says:

Mon dieu comme j'ai pleurait et comme j'ai rit en engloutissant sans plus pouvoir m'arrêter cette magnifique fan fiction. Une question se pose maintenant: "A quand la suite ?"