Sur la ligne jaune - Chapitre 16

Publié par Lili Vamp' , dimanche 10 octobre 2010 11:58


CHAPITRE XVI
- Dirty, little secrets -





'Bière?', lui demandé-je à moitié sonnée par ses dires.
'Ouais, je veux bien. Mais je ne peux pas m'éterniser ici,Bella. Ils me cherchent et s'ils me trouvent, ils t'auront par le même coup', répond Tyler en s'accoudant au comptoir.
'C'est qui « ils »?', le questionné-je.
'Tu le sais très bien'.
'Non, désolée, je suis un peu dans le flou là. Tu débarques en plein milieu de la nuit dans mon appart dont tu n'es pas sensé connaître l'adresse, tu arrives à entrer sans l'aide de l'interphone, tu dévisses l'ampoule du couloir et là tu m'annonces que t'es dans la merde, et moi par la même occasion! Je passe bien sûr le fait qu'on te cherche depuis des jours alors que tu as dit à Carlisle que tu avais des soucis familiaux et j'allais oublier le meilleur, tu es déjà au courant pour Mike!!!'
'Je suis désolé Bella, crois-moi. C'est le bordel et je ne sais même pas par où commencer'.
Je lui tends une bière et m'assois en face de lui, mon flingue posé à portée de main sur le carrelage du bar.
'Alors commence par le début...'
'Je vois que la confiance règne', dit-il en fixant mon arme du regard.
'Et qu'est ce qui te fait penser que je devrais te faire confiance?'
'Je suis clean, Bella. Du moins avec toi...'
'Si tu n'as que ça pour me convaincre, tu prends la bière avec toi et tu dégages'.
'Volturov, ça te dit quelque chose, non?'
'Oui, et après?'
'Ils sont dangereux, tu dois les fuir comme la peste'.
'Je suis déjà au courant, et non je ne fuirai pas puisque j'ai bien l'intention de mener notre enquête jusqu'au bout'.
'Têtue...'
'J'ai été agressée, on m'a volé mes sous-vêtements, on m'a menacée... ce sont des raisons suffisantes à mon entêtement, non?! Et Mike, il est de mèche avec eux? Pourquoi? Et il est planqué où ce connard? Et t'es au courant depuis combien de temps? Quel est ton putain de rôle? Crache le morceau, putain!'
'Mollo, Bella! Je ne peux pas répondre à toutes tes questions en même temps'.
'Je m'impatiente Tyler, et j'en ai plein le cul qu'on me balade...', dis-je en pointant mon arme contre son front.
Tyler déglutit bruyamment.
'C'est bon Bella. Calme-toi'.
'Je t'écoute'.
'Au début je n'étais pas au courant pour Mike. C'est un joueur invétéré. Un vrai flambeur. Pognon et jolies filles. Il jouait souvent après le service dans le quartier de Little Odessa. Il y allait avec Jack Stubb, un des gars de notre équipe. Il y a quelques années, ils ont commencé à perdre vachement d'argent. Je les ai dépannés de ce que j'ai pu mais j'ai une famille à nourrir alors j'ai vite arrêté. Ils avaient des créanciers au cul. Je leur ai dit d'en parler à Carlisle mais ils n'en ont rien fait.'
'Qu'est ce qui s'est passé?', lui demandé-je en reposant mon arme sur le comptoir.
'Les créanciers leur ont proposé de bosser pour eux et ils annuleraient leurs dettes'.
'Quel genre de boulot?'
'Au début, profiter de leur fonction pour prendre des renseignements ou influencer certaines enquêtes en cachant ou trafiquant des preuves. Ils ont tous les deux commencé à gagner pas mal de fric. Stubb est resté discret mais Mike roulait en grosse bagnole et s'habillait chic. Il en rajoutait des tonnes et racontait qu'il faisait du noir comme videur de boîte'.
'Je vois le genre, oui'.
'Plus ils goûtaient à la saveur de l'argent, plus leurs créanciers leur en demandaient. Ils sont passés des abus de fonction aux sales boulots. Ca convenait plutôt à Mike mais Jack,lui, a eu de plus en plus de mal à encaisser ce type de missions. Il s'est mis à boire comme un trou, sa femme s'est barrée avec les gosses, Jack voulait tout arrêter. Un matin, on devait tous partir sur une grosse perquisition et Jack ne s'est pas présenté à la brigade. On a d'abord pensé qu'il était malade ou en train de cuver son vin mais à midi, toujours rien. On a pressenti qu'un truc mauvais était arrivé et Edward a décidé d'aller voir chez lui. Le bougre s'était suicidé avec son arme de service. Une balle dans la bouche. Ed ne s'en est jamais remis'.
'Ils étaient très proches?'
'Euh... Ed ne t'en a jamais parlé?'
'De quoi tu parles?'
'Jack était son coéquipier'.



***



Je déglutis. Merde... Edward a assisté impuissant à la déchéance de son coéquipier.
Je comprends mieux son manque d'entrain quand on lui a refilé une nouvelle partenaire dans les pattes : moi. Et je n'ai rien fait pour lui faciliter les choses. Mais putain, qu'est-ce qui l'a empêché de m'en parler? Et Jasper, Emmett, Carlisle? Ils n'auraient pas pu m'en toucher un mot? Mais c'est quoi leur problème à tous? C'est la confrérie du grand secret ou quoi?!!!
'Bella? T'es toujours avec moi?'
'Euh... oui. Je suis juste un peu décontenancée, c'est tout'.
'Ed est un type plutôt secret. Ne lui en veux pas s'il ne t'a rien dit'.
'Facile à dire... Comment t'es-tu retrouvé dans cette histoire?'
'Quand Jack est mort, ils recherchaient quelqu'un pour le remplacer. Je sais que c'est immonde mais je me suis laissé convaincre par Mike. Ne me juge pas. J'ai le crédit de la maison et les études à payer pour mes 3 gamins.'
'Quel était ton boulot?'
'Au début, pas grand-chose. Je me contentais de suivre Mike et puis tu es arrivée et je ne sais pas pourquoi, ils se sont mis à paniquer'.
'Les Volturov, c'est ça?'
'Oui. Ils nous ont demandé de te surveiller. C'est ce qu'on a fait. Au début je me suis dit que ce que je faisais n'était pas si grave, je ne faisais que te filer et te photographier puis j'ai commencé à te connaître et j'ai eu l'impression de violer ton intimité'.
'Putain... Tyler...'
'Je devais rendre un rapport journalier à Demetri. Inutile d'ajouter qu'il s'est frotté les mains lorsqu'il a découvert ton aventure avec son frère'.
'Alors c'est Demetri qui a ordonné cette enquête sur moi?'
'Non. C'est Aro qui est à la tête de tout. Et Caïus semble être obsédé par toi.'
'Pourquoi?'
'Je ne sais pas. Ce type n'est franchement pas net. D'habitude on ne le voit jamais. Il fréquente des milieux un peu spéciaux. Mike et James étaient principalement chargés de lui trouver des filles jeunes et si possible sans famille ou étrangères. Il est connu dans le milieu sado-maso extrême'.
'Alors quel est le rapport avec moi?'
'Je ne sais rien, Bella, je te le jure. Ce mec est un tordu et il fait une fixation sur toi'.
'Et Alec est au courant de tout ça?'
'Je ne crois pas, non. Je l'ai surpris en pleine dispute avec son frère à ton propos. Il a même menacé son père de tout révéler sur les activités illicites du cabinet si celui-ci ne te foutait pas la paix.'
'Ca en fait au moins un d'honnête...'
'La soeur est clean aussi, de ce que je sais. Je ne l'ai jamais croisée mais apparemment elle voit souvent Alec et Marcus, son oncle'.
'Et que penses-tu de Marcus?'
'C'est un pauvre type dépressif qui reste cloîtré dans son restaurant. On dirait qu'il est tombé en catatonie tellement il est passif'.
'Tyler, tu es mouillé jusqu'au cou. Pourquoi venir me dire tout ça à présent?'
'James s'était pris d'une sympathie morbide pour toi et Aro a eu peur qu'il finisse par te révéler trop de choses. Il m'a demandé de l'éliminer avant qu'il ne parle mais j'ai refusé. Je n'ai jamais tué qui que ce soit, même en 12 ans de service. Ils ont mis ma tête à prix et j'ai du m'enfuir. J'en sais trop Bella, et ils me tueront pour ça'.
'Pas si tu en parles à Carlisle. Il n'est pas trop tard. Jacob pourrait plaider en ta faveur auprès du procureur Maxwell'.
'Non Bella. Si je fais ça, je prive ma famille de pension, si maigre soit-elle.'
'Je peux te protéger, Tyler'.
'Laisse tomber. J'ai loué une bagnole. Je compte rouler jusqu'à Las Vegas pour brouiller les pistes et de là, je prendrai le premier vol pour l'Amérique Latine.'
'As-tu besoin d'argent?'
'Non... On m'en a déjà donné suffisamment pour que je puisse prendre les voiles'.
'On?'
'Alec. Mais en échange je devais passer te voir pour tout te raconter.'
Je le regarde, stupéfaite, et m'allume une clope.
Tyler se lève et récupère son sac. Il se dirige vers la porte. Je le suis silencieusement, je ne trouve plus les mots. Tyler n'est qu'un pauvre type qui s'est laissé embarquer dans une affaire qui le dépasse. A présent il fuit pour sauver sa vie et celle de sa famille.
Il se retourne une dernière fois vers moi.
'Je suis vraiment désolé, Bella. Pour tout.'
'Sois prudent, Tyler.'
Il part.



***



Deux whiskies et cinq clopes plus tard, je me résigne à l'idée que je ne trouverai pas le sommeil de sitôt.
J'appelle un taxi et descends lorsque j'aperçois celui-ci en bas de l'immeuble.
Je connais l'adresse mais je ne m'y suis jamais rendue...
Le taxi me dépose devant un petit immeuble moins d'un quart d'heure plus tard.
Je scrute les noms sur les boîtes aux lettres afin de situer l'appartement. Pas d'ascenseur. Une chance que je n'aie à monter que deux étages.
Lorsque j'arrive devant la porte, je perçois un peu de bruit. Apparemment, il ne dort pas lui non plus.
Je frappe doucement.
La porte s'ouvre sur un Edward torse nu, en bas de pyjama, le cheveux hirsute et le regard plus qu'étonné de me voir au pas de sa porte en plein milieu de la nuit.
Comme il ne me dit rien, je lance les hostilités.
'Je viens de passer une putain de sale soirée à cause de toi! Tout d'abord j'en ai marre que tu ne me fasses pas confiance alors qu'en l'occurrence c'est toi qui me caches le plus de choses. De là je passe la soirée à interroger un type sexy en diable autour d'un dîner qui est un véritable appel à la tentation! Tout en lui me donne envie de lui demander de me prendre sur la table entre la poire et le café! Et plus j'en apprends sur lui et sa foutue famille et plus je rêve d'être soulagée sous ses coups de rein! Je finis malgré tout par rentrer, moi et mon string trempé et lorsque j'ouvre ma porte, je tombe nez-à-nez sur Tyler qui m'annonce qu'il se tire parce qu'il est en danger et qu'il a passé ces derniers jours à nous mentir et à me photographier! Tu crois que c'est fini? Et bien, non! Je m'envoie deux whiskies et je ne trouve toujours pas le sommeil parce que... parce que... parce que je suis en putain de rogne contre toi et ta belle-gueule, tes cachotteries, tes mystères, ton torse musclé, tes fesses fermes... Je me rends compte que si je ne me suis pas laissée tenter par Alec c'est parce que c'est toi que je veux, que tout ce qui te concerne me touche, que j'ai désespérément envie de toi alors que je déteste... Je te déteste Edward...'
Et en moins de temps qu'il faut pour le dire, je me retrouve dans son appartement, plaquée contre sa porte, sa bouche collée avidement contre la mienne.
Son corps, son odeur, ses mains, sa bouche, son regard, tout m'a tellement manqué. J'ai tant besoin de sa peau contre la mienne pour me sentir rassasiée.
Il me soulève, toujours sans un mot, et alors qu'il retire mon manteau et le laisse tomber à même le sol, j'encercle sa taille de mes jambes. Il me mène à sa chambre sans décoller ses lèvres des miennes.
Nous chutons doucement sur son lit. Il enlève mon haut et je retire mon jean, en profitant pour descendre son bas de pyjama qui révèle son sexe nu et tendu. Il ôte alors vigoureusement mes sous-vêtements et tente de me faire glisser sous lui mais je résiste en serrant mes genoux contre ses hanches. Je veux le voir, le contempler lorsque qu'il jouira.
Je tais son grognement de désapprobation en l'embrassant. Je frôle son torse de mes seins alors que nos intimités respectives se cherchent.
Mais je devrais le savoir, Edward est impatient. Il glisse son sexe en moi, profitant de mon humidité plus que flagrante et je me redresse d'un seul coup sous l'effet du plaisir. Il prend mes seins à pleines mains, les malaxant avec envie. Je penche la tête en arrière alors que les longs va-et-vient d'Edward se font plus exigeants et profonds. J'halète, mon corps s'embrase. Le rythme devient de plus en plus soutenu et alors que je sens la délivrance proche, Edward ramène mon visage vers le sien. Son regard perdu dans le mien suffit à faire se resserrer mon vagin autour de son membre et nous jouissons ensemble, nos souffles mêlés.
Il reste en moi et me serre contre lui tout en remontant les draps sur nous.
Au bout de quelques longues minutes, la tête posée sur son torse, je finis par rompre le silence.
'Est ce que tu comptes dire un mot avant demain ou joues-tu au « roi du silence »?'
'Je n'ai pas trouvé de mots pour m'excuser, Bella.'
'Tu as très bien su te faire pardonner, je te rassure...'
Je sens qu'il sourit dans mes cheveux.
'Tu avais raison tout à l'heure... C'est moi qui n'ai pas été très honnête avec toi'.
'Tyler m'a expliqué pour Jack. Je suis désolée, Edward. Vraiment'.
'J'aurais du t'en parler. J'ai vu Jack se détruire et je n'ai rien fait. Il s'est tué parce que je n'ai pas été capable de l'aider'.
'C'est faux et tu le sais. Il s'est tué parce qu'il ne supportait plus ce qu'il faisait'.

Nous passons quelques heures à discuter de Jack, de ce qu'Alec et Tyler m'ont appris, et finissons par nous endormir l'un contre l'autre.



***

Nous nous garons devant le cabinet « Jane Sabovna – aide juridique gratuite ».
'Sabovna? La pauvre... Elle n'a même pas osé garder le nom de famille de son père', me dit Emmett tout en terminant son sandwich.
'Vu le quartier, tu ferais mieux de rester dans la voiture. Je n'en ai pas pour longtemps', lui annoncé-je.
'Ok pour moi. A plus'.
Je descends de la voiture et entre dans le cabinet. Des dizaines de personnes attendent, les mains chargées de papiers administratifs. Je me dirige vers une dame d'une cinquantaine d'années, à l'accueil.
Je lui présente ma plaque discrètement, histoire de ne pas faire fuir la clientèle qui, à n'en pas douter, est majoritairement étrangère et sans papier. Elle me demande de patienter quelques instants et prend son téléphone. Au bout d'une minute, elle m'avertit que Mlle Sabovna va me recevoir et me montre l'unique porte placée à la gauche de l'accueil.
J'entre.
Une jeune femme se tient derrière le bureau. Blonde, mince, le visage poupon et le regard azur qui me rappellent Alec.
'Je vous en prie, asseyez-vous lieutenant Swan. Mon frère m'a prévenue de votre visite'.
'Merci beaucoup de me recevoir Mlle Sabovna'.
'Jane. Je suis désolée mais je n'ai pas beaucoup de temps à vous consacrer, le cabinet ne désemplit pas.'
'J'ai vu ça, oui.'
'Quel est l'objet de votre visite?'
'Votre famille...'
'Oui... bien sûr. Qu'ont-ils fait?'
'Je n'ai aucune preuve donc pour l'instant, rien. Je veux juste les cerner car j'ai l'intime conviction qu'ils sont mêlés à une série de meurtres'.
Elle sourit.
'Ca n'a pas l'air de vous choquer outre-mesure', reprends-je.
'Plus rien ne me choque de leur part'.
'Pour quelle raison avez-vous coupé les ponts avec votre père, Jane?'
'Je pensais qu'Alec vous en avait parlé...'
'Il m'a juste dit que vous étiez tombée sur des dossiers compromettants et j'aurais voulu savoir en quoi ils l'étaient'.
'Il y avait un mémo d'une des comptables qui travaillait dans notre succursale à Seattle. Elle avait découvert une double comptabilité et tenait à prévenir la direction. J'ai voulu vérifier par moi-même avant d'en parler à mon père et c'est là que je suis tombée sur... les dossiers en questions'.
'Continuez...'
'Des centaines de jeunes femmes d'origine russe arrivaient chaque année via l'aéroport de Seattle. Leurs passeports étaient tous dans le dossier'.
'Trafic?'
'Oui. Une fois les passeports confisqués, elles étaient toutes déclarées travaillant dans des bars ou des night-clubs. J'ai fait mes propres recherches dans le dos de mon père et mon oncle et j'ai constaté que ces fameux bars et clubs appartenaient tous à Caïus. J'ai récupéré toutes les preuves et les ai montrées à mon père pour lui demander des explications. Il n'a pas nié. Il m'a surtout intimé de me mêler de mes affaires. Je ne pouvais plus vivre sous le même toit que lui en sachant ce qu'il faisait. J'ai rejoint mon oncle Marcus, à Little Odessa'.
'C'était très courageux de votre part'.
'On peut dire ça comme ça...'
'Où pourrais-je trouver la comptable qui avait écrit le mémo?'
Jane me fixe et déglutit bruyamment.
'Le mémo datait d'une quinzaine d'années déjà. La pauvre était déjà décédée depuis longtemps lorsque j'ai mis la main dessus. '
'Vous savez comment?'
'Assassinée. C'était une excellente amie de mon oncle Marcus. Il a été très affecté par sa tragique disparition et a quitté son poste de président de la succursale de Seattle. Il est revenu vivre à New York et n'a plus jamais repris les affaires'.
'Et comment s'appelait-elle?'
'Je ne sais pas. Il n'y avait que ses initiales mais mon oncle pourrait certainement vous en parler. Il tient le restaurant « vechnaya lyubov » à Little Odessa'.
Je me lève et regarde les photos accrochées au mur. Alec et Jane à l'âge de 4/5 ans, Jane adolescente, Jane à la fac avec une amie...
Et là je bloque.
Je me rapproche lentement de la photo pour mieux observer mais aucune erreur n'est possible. Ce visage mutin, ces cheveux bruns, ces yeux pétillants...
Jane se lève de son bureau et me rejoint.
Elle suit mon regard vers la photo.
'C'était ma meilleure amie. Elle était la première de notre promotion. Là nous étions dans notre avant-dernière année. Elle était promise à un grand avenir', commente t'elle nostalgique.
'Qu'est-ce qui s'est passé?', demandé-je le coeur serré par la réponse que je devine.
'Elle est sortie avec Demetri, mon frère. Il l'a mise enceinte et l'a plaquée. Elle était sous le choc et elle a refusé mon aide. Elle s'est fait avortée par un pseudo-médecin et... elle ne pourra plus jamais avoir d'enfants... à cause de ma famille... à cause de moi qui n'ai pas su la protéger'.
'Com... comment s'appelle t'elle?'
'Alice. Alice Cullen'.

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