Sur la ligne jaune - Chapitre 20

Publié par Lili Vamp' , dimanche 10 octobre 2010 12:06


CHAPITRE XX
- Something called happiness -



Edward's POV

J'ai du mal à réaliser. Nous sommes à la veille de Thanksgiving, dans notre maison familiale, celle qui abrite tous nos souvenirs heureux, et elle est là, parmi nous, riant aux blagues pourries d'Emmett, serrant ma soeur contre elle alors qu'elle échange des regards complices avec Rose.
Bella est là. Et elle sied parfaitement à l'endroit. Comme si sa place avait toujours été parmi nous.
Inutile d'ajouter que je suis heureux. Elle a choisi. Et elle m'a choisi moi.
Je croise les regards de mes parents. Papa est tout sourire et maman a les yeux brillants de larmes.
'Je suis vraiment content pour toi mon gars. Cette fille, c'est ce qui pouvait t'arriver de mieux', me dit Jasper en me tapant dans le dos.
'Et toi? Quand comptes-tu faire ta déclaration à ma soeur?'
'Elle ne veut pas de moi, Ed. Enfin, pas plus qu'en bon pote'.
'Je la connais. Elle tient à toi, je le sais et ça se voit'.
'Mais je ne la sens pas à l'aise avec moi'.
'Je n'ai jamais vu Al à l'aise avec un mec. D'ailleurs, elle n'a jamais ramené qui que ce soit à la maison. En même temps, mets-toi à sa place, avec deux frères comme Emmett et moi, je comprends qu'elle soit prudente!'
'Pas faux. Moi, j'aurais été élevé avec vous, j'aurais demandé mon émancipation à douze ans!'


***


Tout le monde est parti se coucher et il est près de 01h00. Bella termine la vaisselle pendant que je remets le salon en ordre.
Pourquoi fait-on ça alors que cela aurait pu attendre demain avec toute la famille? Parce que je crois que nous avons tous les deux le trac. Le trac pour la nuit que nous nous apprêtons à passer ensemble. Non pas que nous n'ayons passé une nuit ensemble auparavant, mais celle-ci ne sera ni le fruit d'un coup de tête, ni le fruit du hasard. Cette nuit sera la première d'une longue série, et ça, nous le savons tous les deux.
Je m'approche discrètement de Bella qui ne m'entend pas arriver, trop perdue dans ses pensées alors qu'elle rince le plat à gratin. J'encercle sa taille fine et glisse mes lèvres le long de son cou. Et l'électricité est là. Comme à chaque fois que je la touche. Elle gémit et je deviens dur en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
'J'ai deux mauvaises nouvelles et une bonne...', susurré-je contre son oreille.
'Je t'écoute'.
'Un : il n'y a plus assez de chambres et tu vas devoir partager la mienne'.
'Oh... zut alors', me répond t'elle d'un air taquin qui ne fait qu'augmenter la pression sanguine qui s'accumule dans mon entre-jambes.
'Mais la bonne nouvelle c'est que mon lit est très très confortable'.
'Me voilà rassurée... Et quelle est l'autre mauvaise nouvelle?'
'Je n'ai aucune intention de dormir...'

Je m'empare du sac de Bella et nous montons les escaliers qui mènent à l'étage.
Quand nous entrons dans ma chambre, celle-ci est baignée par la clarté de la lune, les volets de la grande baie vitrée n'étant pas fermés.
'La vue est magnifique', soupire Bella.
Elle se dirige vers la baie et admire la forêt enneigée qui se trouve à quelques mètres à peine.
Comme dans la cuisine précédemment, l'envie urgente de la prendre dans mes bras se fait sentir. La voir ainsi, dans ma chambre, les reflets de la lune dans ses cheveux auburn, c'en est trop pour mon érection qui devient douloureuse.
Je la sers dans mes bras, ses petites fesses plaquées contre mon excitation grandissante.
Putain... Ma bite ne peut se déconnecter de mon cerveau! Je suis un pervers. Bella me rend malsain!
Et toujours cette foutue électricité...

Mes mains remontent de sa taille à ses flancs, puis son estomac pour enfin se poser sur ses seins. Je les malaxe et la réaction ne se fait pas attendre. Je sens ses mamelons se durcir sous ses vêtements alors qu'elle frémit.
J'embrasse alors son cou délicat et glisse mes mains sous son pull. Je m'empare de nouveau de ses seins, toujours plus pressant. Elle se cambre contre moi, accentuant le frottement de ses fesses contre mon érection. La baie vitrée reflète notre image. Bella a les yeux clos. Elle n'a jamais été aussi belle.
Je retire son pull et son soutien-gorge, continuant mes caresses. Je la tourne vers moi et prends ses seins dans mes mains, léchant et suçant avec avidité ses pointes durcies. Ses mains sont dans mes cheveux, me provoquant des frissons tout le long de la nuque.
Elle repousse légèrement ma tête et m'embrasse. J'envahis sa bouche, mord sa lèvre, flirte avec sa langue. Elle ôte mon pull et quitte ma bouche. Elle promène sa langue sur ma gorge puis mon torse, jouant avec mes mamelons. La sensation de sa bouche sur moi ainsi que nos deux torses nus l'un contre l'autre m'arrache un gémissement de plaisir.
Elle glisse ses doigts dans la boucle de ma ceinture puis descend mon pantalon en même temps que mon caleçon, libérant ainsi mon membre de son carcan trop étroit. Elle se jette goulûment sur mon sexe, me faisant presque défaillir par la soudaineté et le plaisir.
La baie vitrée renvoie le reflet d'une Bella à demi-nue, agenouillée devant moi avec le jean à mi-cuisses, s'affairant avec mon sexe. L'image est follement érotique.
Les va-et-vient de Bella sont infernaux. Mon sexe ne cesse de grossir, comme si c'était encore possible, et frotte à présent contre toutes les parois de sa bouche. Le plaisir ne fait qu'augmenter. Je n'arrive à plus à articuler ni à penser quoique ce soit d'intelligible. La pression devient trop intense, il me faut un soulagement, une délivrance, maintenant, ou je deviens fou. Bella semble comprendre et elle presse mes testicules de ses mains expertes. Il ne m'en faut pas plus.
'Bella!' est la seule chose que je peux prononcer au moment où mon plaisir explose littéralement dans sa bouche. Elle continue son va-et-vient tout en avalant ma semence, me permettant de me libérer totalement. Je croise alors son regard impertinent et vainqueur, hautement sexuel, annonçant que ce n'est que le début.
Dieu que j'aime cette femme...

'A mon tour...', susurré-je contre son oreille.
Je finis d'ôter mon pantalon et la porte jusqu'à mon lit où je la pose délicatement. Je retire son jean et son sous-vêtement, caressant ses longues jambes fines, embrassant son ventre plat et musclé. De là, je sens déjà l'odeur de son excitation. Je glisse ma bouche jusque son entrejambe. Elle est trempée. Trempée de m'avoir procuré du plaisir. Cette femme est juste géniale. Je plaque mes lèvres contre son sexe et la lèche avidement. Bella geint. J'aime tellement son odeur, son goût. Mon sexe, que je croyais soulagé, se remet à durcir.
'Oh, oui... Edward...', soupire t'elle difficilement alors qu'elle commence à gesticuler sous les assauts de ma bouche. Je crochète ses cuisses de mes bras afin de la maintenir contre le matelas et enfonce un peu plus ma langue dans son entrée. Sous l'effet du plaisir, elle cambre son dos alors que ma bouche englobe un peu plus son sexe. Et c'est dans un cri étouffé que je me délecte de son jus qui coule en filet dans ma bouche. Elle est si bonne...

'Waouh... Vous étiez particulièrement inspiré Monsieur Cullen', dit-elle contre ma bouche comme je l'embrasse.
'J'ai la meilleure des sources d'inspiration', lui réponds-je avec gourmandise.
Elle me sourit et me lance un regard sans équivoque.
'Quoi?', lui demandé-je.
Elle s'approche alors de mon oreille : 'Encore...'
'Vos désirs sont des ordres Mademoiselle Swan...'
Et c'est sans préambule que je la pénètre, mes yeux droits dans les siens, me demandant encore quel dieu je dois remercier pour avoir mis Bella sur mon chemin.
Je veux être aussi heureux tous les jours à venir. Je veux me réveiller chaque matin contre son corps chaud, partager nos rires et ses moments de doute. Je veux être son tout car elle est déjà ce qu'il y a de plus important dans ma vie.
Mes va-et-vient se font plus rapides sous le coup de cette émotion omniprésente. Nous sommes proches de la jouissance et je me retire, laissant Bella gémir de protestation.
'Qu'est-ce qu'il y a?', me demande t'elle.
'Est-ce que tu me fais confiance?', la questionné-je.
'Oui, bien sûr. Pourquoi cette question?'
'Je veux essayer quelque chose mais tu dois te fier à moi'
'Ok', répond t'elle hésitante.
'Tourne-toi et mets-toi à quatre pattes'.
Elle s'exécute, me questionnant du regard. Je lui souris pour la rassurer.
Je me positionne derrière elle et me penche pour lui glisser à l'oreille.
'Je veux te pénétrer là où personne ne l'a fait auparavant, mais seulement si tu me fais confiance'.
Elle tourne son visage vers moi et me répond dans un souffle.
'Je te fais confiance, Edward. Mais dépêche-toi parce que je n'en peux plus d'attendre'.
Il ne m'en faut pas plus pour me convaincre qu'elle est dans le même état d'excitation que moi.
Je présente mon sexe à l'entrée de son anus et entre doucement. C'est si chaud, si serré, que j'en jouirais presque immédiatement. Je sens Bella se détendre comme elle recommence à gémir. Je m'enfonce un peu plus, ne pouvant me retenir de geindre de plaisir. Mon sexe est à présent entièrement entré. Je reste tel quel afin que Bella s'habitue et pour mon plus grand bonheur, c'est elle qui commence à bouger afin de créer un mouvement de va-et-vient.
'Hum... Edward, va s'y. Je ne tiens plus...'
Alors j'y vais. Le frottement est intense et nous provoque des cris de plaisir à chaque allée-et-venue. J'accélère la cadence et je nous sens prêts à venir. J'entre alors deux doigts dans son autre entrée tout en continuant à la chevaucher ardemment.
'Edward! Oui!!!'
Son liquide de jouissance coule le long de mes doigts et je me cambre alors que j'atteins à mon tour le nirvana, me déversant entièrement dans son anus.
A bout de souffle, nous nous effondrons sur le lit.
Je la prends dans mes bras et remonte la couette sur nous. Je l'embrasse sur la nuque.
'Ca va ma chérie?'
Elle se retourne et me fait face.
'Je veux que ce soit à chaque fois aussi intense'.
'Je relève le défi...'
'Je t'aime Edward.'
'Je t'aime Bella. Dors ma puce.'
Elle colle son visage contre mon torse et sa respiration s'espace au bout de cinq minutes. Elle dort. Et moi je contemple la lune, le sourire aux lèvres, parce que le bonheur, j'en suis sûr à présent, est à portée de main. Et il s'appelle Bella.



***


Nous nous levons le lendemain matin avec toute ma petite famille déjà attablée devant le petit-déjeuner. Ils nous accueillent avec un sourire plus qu'entendu. Bella et moi nous regardons, gênés, mais sans réellement comprendre cette ambiance « complot » qui semble régner au sein de la famille Cullen.
Nous nous asseyons et alors que je propose des pan cakes à Bella, tout le monde se met à éclater de rire.
'Je peux savoir ce qu'il vous prend à la fin?', m'énervé-je.
'Et bien on se disait que vue la nuit que vous venez de passer, vous aviez bien besoin de récupérer des forces...', me répond Jasper.
Je suis mortifié et Bella est plus rouge qu'un champ de pavot en Afghanistan.
'Ne nous en veux pas mon chéri, les murs ne sont pas épais et l'insonorisation n'est pas très... comment dire... satisfaisante', rajoute ma mère.
'Oh ça va Ed, ne joue pas le choqué! On est tous très heureux que vous ayez fêté vos retrouvailles dignement!', s'exclame Rose, toujours en riant.
'Je vous déteste...', marmonne Bella, provoquant le redoublement de leur rire.
'Et les gars, je vous rappelle que c'est Thanksgiving et qu'est-ce que les Cullen font à la Thanksgiving?', questionne Emmett, enthousiaste.
'Un tournoi de base-ball dans la neige!!!!', répondons-nous tous ensemble sous le regard ahuri de Bella.

Au bout d'une heure de base-ball, je suis fier de constater que ma petite chérie se débrouille plus que bien dans ce sport. Bien sûr, nous nous faisons sermonner dès que nous trouvons la moindre petite minute pour nous embrasser mais je dois dire que cette matinée est idyllique.
Ma mère vient de nous laisser afin de commencer à préparer le repas.
C'est en plein milieu d'un lancer qu'une grosse voix qui m'est inconnue se met à scander : 'Je ne voudrais surtout pas paraître grossier mais vous manquez sérieusement d'un bon vrai lanceur!'.
Bella se retourne aussitôt.
'Charlie!!!!'.
Je souris. Maman m'avait fait part de son intention de faire une surprise à Bella en invitant son père.
Elle serre affectueusement Charlie dans ses bras sous nos regards heureux. Voici donc comment nous avons trouvé le lanceur qui a fait gagné notre équipe, pour le plus grand plaisir de papa qui n'avait plus gagné contre nous depuis plus de six ans.



***


'Elle a changé', me dit Charlie, 'enfin, en bien je veux dire. Elle a l'air... heureuse'.
'Oui, je pense qu'elle l'est', lui réponds-je.
Nous sommes assis sur les marches de la véranda.
Emmett, Jasper et papa sont dans le salon, maman range la cuisine et Rose, Alice et Bella sont parties marcher en raquettes dans les bois.
'Je suis content qu'elle soit tombée sur quelqu'un comme toi, Edward. Elle a besoin de stabilité, même si elle n'en a pas l'air'.
'Je sais. J'ai eu un peu de mal à la comprendre au début'.
Il sourit.
'Elle et moi, on se ressemble. Nous sommes des handicapés des relations humaines. Et puis depuis la mort de Renée, Bella a du prendre les choses en main... par ma faute. Je me suis laissé vivre et elle a du se débrouiller toute seule. Je ne suis pas vraiment... un bon père'.
'Ne dîtes pas ça. Ca du être terrible de faire face au décès de votre femme, surtout dans des conditions aussi tragiques'.
'J'ai laissé choir ma propre enfant au moment où elle en avait le plus besoin. C'est elle qui s'est occupée de moi, et pas le contraire'.
'Vous devriez être plus indulgent avec vous-même. Regardez, Bella est devenue une femme superbe et intelligente'.
'Elle ne le doit qu'à elle. Elle a toujours été si obstinée...'
'Oh, ça! J'ai testé!'.
'Quoiqu'il arrive Edward, si vous l'aimez, prenez soin d'elle. Elle est plus fragile qu'elle n'y paraît'.
'Je l'aime, Charlie. Et la rendre heureuse est devenu mon seul et unique but dans la vie'.
'Alors je peux vieillir tranquille... Bon, on ne va pas se laisser noyer dans les bons sentiments. Les Cullen offrent-ils une bière à leur hôte?'
'Je vais vous la chercher de ce pas!'.

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