Sur la ligne jaune - Chapitre 14

Publié par Lili Vamp' , dimanche 10 octobre 2010 11:54


CHAPITRE XIV
- Revelations and surprises-




'Mon mari était un homme bien, madame. Il était juriste stagiaire à l'ambassade américaine à Moscou. C'est là-bas que je l'ai connu. Nous sommes tout de suite tombés amoureux. Quand son chef lui a proposé un poste de juriste titulaire pour le cabinet Volturov et associés à New York, il a tout de suite accepté. J'étais enceinte, nous gagnions peu et la situation politique en Russie devenait difficile'.
'Etes-vous de nationalité russe, madame Sullivan?', lui demandé-je en continuant à prendre des notes.
'Je l'étais jusqu'en 2002. Nous sommes arrivés de Russie en 2000 et nous nous sommes tout de suite mariés vu que j'étais enceinte de 7 mois. J'ai pris la nationalité américaine en 2002'.
'C'est plutôt rapide pour une naturalisation...'
'Mon mari a été aidé par Mr Volturov, son nouveau patron. Un homme très loyal. Il nous a toujours aidés. En moins de 5 ans, mon mari est devenu avocat à part entière, avec ses propres affaires à défendre. Il travaillait beaucoup mais le salaire était bien au dessus de nos espérances'.
'Je vois ça, oui. Votre appartement est magnifique'.
'Merci', renifla t'elle.
'Et savez-vous sur quelles affaires votre mari travaillait?'
'Non, il ne m'en parlait jamais. C'était Mr Volturov qui lui présentait les clients'.
Emmett entre dans le salon, grognant à moitié.
'Bella, il n'y a rien dans son bureau'.
Je me tourne de nouveau vers Mme Sullivan.
'Votre mari n'apportait-il pas de dossiers ici?'
'Oh si. Il les mettait dans son coffre-fort'.
'Et vous avez le code?'
'Oui mais cela ne vous servirait à rien, Mr Volturov est venu tout récupérer hier'.
'Comment?'
'Oui, j'étais étonnée, je ne l'ai moi-même croisé qu'une ou deux fois en 9 ans mais il tenait à me présenter ses condoléances'.
Je regarde Emmett d'un air entendu.
'Très bien, Mme Sullivan, nous allons vous laisser. Merci encore de nous avoir accordé ces quelques instants en cette période si difficile pour vous'.
Je me lève du canapé et rejoins Emmett devant la porte d'entrée.
Il regarde le fils de Sullivan en train de faire du vélo.
'Pauvre gamin. Si jeune et déjà sans père...', me dit-il songeur.
'Ce Volturov a fait du ménage derrière lui', répliqué-je.
Nous nous dirigeons vers la voiture lorsque je décide de parler au petit Sullivan.
'Salut mon grand', lui dis-je en m'agenouillant pour être à sa hauteur.
'Bonjour madame le policier'
'Tu te rappelles si ton papa avait des ennuis?'
'Est-ce que quand on pleure ça veut dire qu'on a des ennuis?'
'Je suppose, oui.'
'Papa il pleurait beaucoup tout seul dans son bureau'
'Ah bon. Et tu sais pourquoi?'
'Non, il ne m'a jamais raconté mais il disait que c'était des histoires de grandes personnes'.
'D'accord... Bon, et bien j'y vais. Prends bien soin de toi et de ta maman'.
Je retourne vers la voiture où Emmett attend patiemment.
Au moment où j'ouvre la portière, je sens une petite main accrocher mon manteau.
Le petit est là, me fixant de ses yeux innocents.
'Papa quand il pleurait il arrêtait pas de dire qu'il voulait arrêter, que ça pouvait plus durer'.




***


Le trajet du retour se passe dans le silence, Emmett et moi réfléchissant chacun de notre côté.
Nous arrivons à la brigade et rejoignons Jasper et Edward qui sont autour d'une table où sont jonchées des piles de documents et autres photos.
Edward esquisse un petit sourire discret en m'apercevant. Je ne peux résister à l'envie de lui sourire en retour.
'Alors?', nous questionne Jasper.
'Quil Sullivan était dans la merde jusqu'au cou, mon gars', lui répond Emmett.
'Sullivan travaillait en tant que juriste stagiaire à l'ambassade américaine de Moscou et c'est là qu'il a rencontré Irina. Son chef lui a proposé un poste de titulaire à New York, pour le compte de Volturov et associés. Il a fallu moins de 2 ans à Irina pour obtenir la nationalité américaine et moins de 5 ans à Quil pour devenir avocat à part entière', continué-je.
'Ouah! Ca c'est de la promotion expresse!', s'exclame Edward.
'Sans compter l'appartement dans les quartiers chic et la voiture de luxe...', ajoute Emmett.
'Et vous avez trouvé quelque chose?', demande Edward.
'Nada... Mr Volturov a présenté personnellement ses condoléances à la veuve hier et en a profité pour vider le coffre de tous ses dossiers', dis-je désabusée.
'Quelle efficacité...', maugrée Jasper.
'De ce que le gamin a dit à Bella, Sullivan se sentait menacé et voulait tout arrêter', conclut Emmett.

Je m'installe à mon bureau et profite que les gars discutent de notre découverte pour appeler Jacob.
'Cabinet du procureur Maxwell, bonjour', annonce une standardiste.
'Bonjour, je suis le lieutenant Swan de la Criminelle et j'aimerais parler au procureur adjoint Black s'il vous plaît'.
'Un instant, je vous prie'.
Attente.
'Bella?', entends-je à l'autre bout du fil.
'Salut Jacob. J'espère que je ne te dérange pas...'
'Jamais, Bella. Je t'écoute'.
Je souris.
'J'aurais besoin de consulter les comptes bancaires et les relevés téléphoniques de Quil Sullivan'.
'Ce ne devrait pas être compliqué. Tu veux les mandats pour quand?'
'Le plus tôt possible, certains semblent assez prompts à effacer les traces derrière eux...'
'Je peux te les obtenir pour demain matin, ça te va?'
'Parfait, merci Jacob'.
'Autre chose?'
'Euh... de façon tout à fait officieuse, que sais-tu du cabinet Volturov et associés?'
'Waouh! Gros morceau...'
'C'est à dire?'
'Les frères Volturov sont arrivés de Russie dans les années 1970, sans un sou. Ils sont trois. Aro, Marcus et Caïus. Ils ont vécu pendant longtemps de petites magouilles et de trafics en tout genre et ont commencé à se faire une petite réputation à Little Odessa. Début des années 80, ils ont monté un cabinet d'avocats ensemble. Ils n'étaient que des petits juristes sans envergure mais leurs diverses connexions leur ont permis de vite progresser'.
'Quelle est leur spécialité?'
'Au début, c'était uniquement le droit des affaires mais depuis, ils se sont diversifiés : pénal, immobilier, fiscalité... Ils sont devenus un des plus gros cabinets d'avocats de New York et sont reconnus pour être les principaux défenseurs des ripoux et autres gangsters'.
'Pourquoi ça ne m'étonne pas plus que ça...'
'Au bout de 2 ans, Marcus a quitté le cabinet en même temps que New York'.
'On sait pourquoi?'
'Apparemment il était tombé amoureux d'une femme qui travaillait dans une des succursales et était parti dans le but de la rejoindre'.
'Donc il n'y a plus qu'Aro et Caïus à la tête du cabinet?'
'Oui, c'est ça. Mais le réel leader reste Aro. Il a trois enfants qui sont avocats aussi. Deux fils et une fille mais seuls ses fils travaillent pour le cabinet. Ils sont les principaux associés et actionnaires. Quant à Caïus, c'est un coureur et je ne lui connais aucune relation stable'.
'Et la fille d'Aro?'
'Elle se serait fâchée avec la famille et aux dernières nouvelles, elle travaillait dans un centre d'aide juridique gratuite au beau milieu de Brooklyn. Apparemment, elle était moins pourrie que les autres'.
'Joli portrait de famille... Et qu'est devenu Marcus?'
'Il est revenu à New York à peine un an après son départ. Ca n'a pas du marcher avec la femme de ses rêves. Ceci dit, il n'a pas repris les affaires avec ses frères pour autant. Il tient un restaurant russe à Little Odessa'.
'Une sorte de retour aux sources, quoi'.
'C'est bien le seul! Ses frères ont quitté ce quartier depuis belle lurette!'
'Et tu sais où ils vivent?'
'Là, tu m'en demandes trop! Quasiment la moitié du patrimoine immobilier New Yorkais leur appartient, Bella!'
'Bon... Merci pour ces infos.'
'Ravi d'avoir pu t'éclairer...'
'A plus, Jacob'.
'Bella?'
'Oui?'
'Je suis vraiment désolé pour la dernière fois. Est-ce que tu as reçu mes roses?'
'Oui...'
'Pardonne-moi, je t'en prie'.
'Tu l'es déjà, Jacob. N'en parlons plus'.
'Alors tu n'es pas contre un petit resto un de ces soirs?'
'Jacob...', grondé-je.
'Ok. On en reparlera plus tard. Bye Bella'.
'Bye Jacob'.
Je raccroche.
'Si mon frère apprend que tu appelles Jacob en douce, il va y avoir du sang sur les murs...', me sourit Emmett alors que je sursaute en l'apercevant derrière moi.
'C'était pour le boulot, Emmett!', m'emporté-je.
Il se met à rire bruyamment.
'J'adore quand tu te mets en boule, partenaire!'
Je ris à mon tour et lui tape sur le bras.
'Je serais bien allée visiter le cabinet Volturov cet après-midi. Pas toi?', lui demandé-je.
'Une petite virée musclée?', me demande t'il en ricanant.
'Uniquement si c'est nécessaire', lui réponds-je malicieusement.
'Pauvre Volturov! J'ai hâte de voir ça!'



***


Emmett, Jasper, Edward et moi passons notre pause déjeuner dans un petit resto italien à deux rues du poste.
Nous discutons de l'affaire et rions de notre réunion improvisée de ce matin.
Trois quarts d'heure plus tard, alors que nous rentrons à pied vers la brigade, Edward me retient par le bras, laissant Emmett et Jasper prendre de l'avance, bien trop préoccupés par leur conversation.
Je le toise, interrogative, et au moment où je m'y attends le moins, il m'enserre dans ses bras et m'embrasse. Le baiser est doux et passionné à la fois et je me laisse emporter par la chaleur de ses lèvres.
'J'attends ce moment depuis ce matin...', sourit-il contre ma bouche.
'Je t'avoue que ça m'a traversé l'esprit plusieurs fois aussi', lui réponds-je.
'Qu'est-ce que tu fais ce soir?'
'Je pensais commencer à défaire quelques cartons et me coucher tôt'
'Et si je t'emmène manger quelque part?'
'Je dirais que c'est une excellente idée mais que je vais devoir planter mon amant et qu'il ne va pas apprécier'
'Ton amant?', grogne t'il.
'Oui. Le meilleur des amants. Tu le connais peut-être, il bosse à la brigade...'
'Quoi!?', commence t'il à s'énerver.
'Il est grand, beau, les yeux verts, jamais coiffé, BGBF... et en plus c'est le fils du patron', lui réponds-je malicieusement.
Il me sourit, visiblement soulagé.
'J'avoue que tu m'as fait peur pendant quelques secondes'.
'Merci la confiance!'
'Et ça veut dire quoi BGBF?'
'Je ne peux pas te le dire...'
Il m'embrasse à nouveau.
'S'il te plaît...'
'Ca veut dire Belle Gueule – Belles Fesses...'
'Ah ouais?!', dit-il en passant ses mains dans ses cheveux.
Nous rions.
Pourtant, malgré la bonne humeur ambiante, je ressens un certain malaise. Je ne saurais expliquer exactement de quoi ça vient. Mon agression doit me rendre un peu parano mais j'ai la désagréable d'être constamment épiée. J'ai pensé en parler à l'équipe mais j'ai préféré le garder pour moi. Après tout, ce n'est qu'une sensation et je les inquiéterais pour pas grand chose.



***



Emmett et moi entrons dans le grand hall vitré de l'immeuble. Tout est grand, lumineux, impressionnant.
Nous nous approchons de l'accueil.
'Bonjour, lieutenants Swan et Cullen de la brigade criminelle. Nous aimerions discuter avec Mr Aro Volturov', demande Emmett alors que nous présentons nos badges.
'Et bien... c'est à dire que Mr Volturov est très occupé pour le moment. Puis-je proposer un rendez-vous? La semaine prochaine éventuellement?', répond l'hôtesse, gênée.
'Mademoiselle, je ne vais pas le répéter deux fois. Appelez Mr Volturov et prévenez-le de notre arrivée... s'il vous plaît', se contient difficilement Emmett.
'Mais Mr Volturov ne reçoit personne à l'improviste, Monsieur', proteste l'hôtesse.
'Ecoute ma grande, nous sommes flics et nous ne nécessitons pas de rendez-vous pour voir qui que ce soit, même Mr Volturov. C'est dans le cadre d'une enquête, pas une visite de courtoisie!', haussé-je le ton, excédée.
'Un problème Elena?', dit une voix masculine derrière nous.
'Ces deux inspecteurs veulent parler à Mr Aro'.
Emmett et moi nous retournons vers le type.
Il est grand, la trentaine, les yeux bleu clair, les cheveux châtains. Plutôt pas mal si ce n'est son air suffisant qui vous donne immédiatement envie de lui écrabouiller son sourire narquois contre la première vitre à portée.
'Je suis Demitri Volturov, fils et associé de Mr Aro Volturov. Je peux sûrement vous être utile', se présente t'il en me dévorant des yeux d'un regard appréciateur.
'Où est papounet?', demande Emmett, à bout de patience.
Je ne peux m'empêcher de sourire au surnom affectif.
'Ne soyez pas discourtois, lieutenant....?'
'Cullen, lieutenant Cullen. Brigade criminelle. Nous sommes ici pour parler de Quil Sullivan'.
'Ah, oui... Pauvre Quil... Une vraie tragédie... Mais en quoi la criminelle est elle impliquée? Il s'agit bien d'un suicide, non?'
'Je vous fais une proposition. Vous nous recevez dans un endroit convenable et je vous explique le pourquoi de notre visite', interviens-je.
Il me lance un sourire démoniaque.
'Et vous êtes?'
'Lieutenant Swan'.
'Lieutenant Swan, quel plaisir de vous connaître enfin! J'ai beaucoup entendu parler de vous ces derniers jours. Que des commentaires angéliques, je vous rassure, même si votre beauté est encore bien plus supérieure aux remarques fort plaisantes dont j'ai eu vent'.
'Vous m'en voyez la première surprise', maugrée-je, mal à l'aise.
'Je vous en prie, suivez-moi. Nous serons mieux dans mon bureau'.
'Il était temps', ronchonne Emmett.

Nous suivons Demitri Volturov dans le grand ascenseur vitré puis à travers un dédale de couloirs qui se ressemblent tous. Nous arrivons enfin dans le bureau en question.
Les meubles, la décoration, les tableaux... tout sent le luxe.
'Asseyez-vous, je vous en prie', nous dit l'avocat dans un faux sourire.
'Sur quelles affaires travaillait Quil Sullivan, Mr Volturov?', demandé-je sans préambule.
'Essentiellement du droit des affaires, il me semble'.
'Il vous semble, Mr Volturov? N'êtes vous pas associé et actionnaire ici?'
'J'ai toujours apprécié les femmes qui vont droit au but, elles sont si rares...'
'Bon, on n'a pas toute l'après-midi alors j'espère que vous aimez aussi les hommes qui vont droit au but. James Kuriekov, ça vous dit quelque chose?', interroge Emmett.
'Non... Ca devrait?'
'Il se trouve que c'est le dernier cas que Quil Sullivan ait défendu, et croyez-moi, rien à voir avec une affaire de fusion d'entreprises ou autre OPA hostile', m'énervé-je.
'Il est tout à fait probable que Quil ait fait quelques extras pour soulager la tâche d'un de ses collègues. Nous sommes tous extrêmement solidaires, vous savez'.
'Une grande famille, quoi!', ricane Emmett.
'C'est tout à fait ça'.
'Et quand pensez-vous arrêter de nous prendre pour des cons, Mr Volturov?', dis-je d'un ton glacial.
'Isabella... euh, pardon... Bella, c'est comme ça que vous préférez qu'on vous appelle, non? Sachez qu'en aucun cas je ne me permettrais d'être incorrect envers les forces de police. Notre famille donne depuis plus de 20 ans pour votre bal annuel en faveur des veuves et orphelins de la police de New York'.
'Comment connaissez-vous mon prénom?!', dis-je en me levant et prenant appui sur le bureau, me rapprochant dangereusement du visage de l'avocat.
'Bella! Laisse tomber! On va s'attirer des ennuis', me retient Emmett, me forçant à me rasseoir.
Demitri me fixe alors du regard.
'Je sais tellement de choses sur vous, Bella... Au fait, votre nouvel appartement vous plaît?', reprend t'il le plus nonchalamment possible.
Je sens mes joues rougir sous la colère que je n'arrive plus à contenir. Emmett me saisit doucement le bras.
'On y va, partenaire'.
Au moment où nous nous levons de nos chaises, Demitri s'adresse à un homme que nous n'avons pas entendu arriver derrière nous.
'Tu tombes bien, cher frère, je viens juste de faire connaissance avec ta plus que charmante nouvelle locataire'.
A ses paroles, Emmett et moi nous retournons d'un coup.
Il est là, debout au milieu de la pièce, l'air visiblement gêné et surpris. Son beau visage d'enfant sur un corps parfaitement viril, ses yeux bleu clair contrastant à merveille avec ses cheveux foncés.
Alec.

'Oh putain de merde...', dit alors Emmett, complètement abasourdi.
Je suis sans voix.
'Bonjour Bella'.
'Alec...'
'Oui. Alec Volturov. Je travaille ici. Et je suis le propriétaire de l'immeuble où tu habites'.
La vérité me fracasse.
'Et... tu comptais m'en parler quand?', demandé-je, reprenant soudainement pied.
Emmett sent la situation se tendre considérablement et intervient.
'Nous n'avons plus de questions pour le moment, nous allons vous laisser. Viens Bella'.
Je le suis telle une automate, ne lâchant pas des yeux Alec qui a l'air complètement désolé.

Nous quittons rapidement l'immeuble. Notre petite entrevue a été un vrai fiasco et l'arrivée d'Alec m'a complètement sonnée.
Alors que je m'apprête à monter dans la voiture, Alec m'interpelle.
'Bella, attends! Je peux tout t'expliquer! Tout ça n'est qu'un putain de concours de circonstances.'
'Pour notre rencontre j'en conviens, mais que tu sois le fils d'une famille de pourris qui semble mêlée à mon enquête et que par dessus le marché tu sois mon nouveau propriétaire, là je ne crois plus au hasard', lui réponds-je sèchement.
'Ok, pour l'appart. Lorsque j'ai appris qu'il s'agissait de toi, j'ai accepté de le louer et j'ai baissé le prix pour que tu acceptes. Mais c'était juste pour te revoir. Tu ne m'as jamais rappelé. Quant à ma famille, je ne sais rien, je le jure.'
'Parole d'avocat...', dis-je, acide.
Je monte dans le véhicule et claque la portière devant Alec.
'Démarre Emmett, j'en ai trop entendu pour la journée'.


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